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Naissance d'un Mage
Baguette capricieuse pour sorcier paresseux

By Ysfrael

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Harry passa sa main dans ses cheveux en bataille et laissa échapper un bâillement. Il commençait à être vraiment fatigué, et son père l’épuisait rien que par l’énergie qu’il dégageait. Harry s’arrêta et leva les yeux vers l’enseigne pendue au dessus du magasin. ‘Chez Ollivander’, indiquait-elle.

« Eh bien, ça me rappelle bien des souvenirs. » déclara James derrière son fils.

Harry se retourna vers lui avec une expression curieuse, mais ce dernier semblait perdu dans ses souvenirs, le regard lointain. Harry poussa un soupir alors qu’il rentrait lentement dans le magasin.

Il observa autour de lui, et remarqua une feinte volute bleue dans l’air.

« Rose est déjà venue ici… je me demande quelle sorte de baguette elle a obtenu. » pensa Harry. 

Le sort qu’il avait placé sur elle, lui permettait de faire beaucoup de choses. Comme sentir où elle était, où elle s’était rendue, si elle était en danger, et lui procurait même une protection mineure si elle était attaquée.

Il scruta les alentours à la recherche du propriétaire du magasin, seulement pour être pris par surprise lorsqu’il sentit une présence surgir derrière lui. Ollivander plaça une main sur l’épaule de Harry le faisant sursauter légèrement.

« Eh bien eh bien combattant indolent… » dit Mr. Ollivander. Harry se demanda brièvement pour quelle raison le fabricant de baguettes lui octroyait le surnom de ‘combattant indolent’. « Vous avez besoin de surveiller vos arrières. »

Ollivander avait un léger sourire en lui disant cela, et Harry se détendit un peu. Il poussa un bâillement et mit ses mains dans ses poches en se plaçant devant le comptoir. Ollivander alla se positionner derrière, et l’observa longuement.

« J’étais certain que vous seriez à la recherche de votre baguette aujourd’hui. » dit Ollivander. 

Harry hocha la tête.

« Est-ce que ma fille est déjà venue prendre sa baguette ? » demanda James en s’avançant de derrière Harry.

« Hmm, oh oui. Miss Rose était là il y a quelques instants. » répondit le fabricant de baguettes. « Elle s’est procurée une excellente baguette. »

Harry détourna son regard de son père et du fabricant pendant qu’ils conversaient. Ses yeux se posèrent paresseusement sur les boîtes qui trônaient sur les étagères derrière Ollivander. Il avait une expression d’ennui le plus complet sur son visage et se sentait vraiment fatigué. Ses yeux commençaient à se fermer et il poussa un autre bâillement pour se réveiller.

« Fatigué, combattant indolent ? » s’enquit Ollivander avec une once d’amusement dans sa voix. 

Harry secoua simplement sa tête en signe de dénégation.

« Eh bien, allons donc vous trouver une baguette, n’est ce pas ? »

Mr. Ollivander les laissa pour se diriger près de l’arrière boutique. Il sembla saisir au hasard une boîte de laquelle il sortit une baguette.

« Bois de houx, trente centimètres, crin de licorne. »

Harry ne put s’empêcher de noter le léger ton ennuyé de sa voix. Il prit la baguette et l’agita… …toutes les vitres du magasin éclatèrent.

« Non » dit Ollivander d’une voix non surprise.

Harry avait dans l’idée que le vieil homme s’y était attendu.

Mr. Ollivander reprit la baguette de la main de Harry et la replaça dans sa boîte. Il fit demi-tour et retourna à l’étagère pour trouver une autre baguette.

Il faisait toujours cela…leur donner des baguettes qu’il savait incompatibles avec les sorciers qui se présentaient. Tous les sorciers qui avaient mis le pied dans son magasin étaient toujours repartis avec la baguette parfaite pour eux. Mr Ollivander connaissait la baguette qui leur était propre à la signature magique qu’ils émanaient… il leur donnait seulement d’autres baguettes pour voir ce qui se passerait…c’était son petit divertissement.

Cependant faire attendre la baguette du garçon plus longtemps serait injuste envers elle. Oui, il pouvait voir la légère lueur rouge qui émanait du jeune Harry. Le moment où Harry avait mis le pied au Chemin de Traverse Mr Ollivander avait vu l’aura rouge s’élever dans le ciel. Il avait su alors que le véritable maître de la baguette était arrivé… et il savait que c’était Harry Potter. La signature de la baguette et la sienne correspondaient parfaitement.

Ollivander leva la tête vers la plus haute étagère de son magasin. Il pouvait voir que la baguette réagissait déjà à la présence du garçon. Le vieux fabricant de baguettes eut un petit sourire, qui passa inaperçu pour les Potter qui se tenaient devant le comptoir.

Il attira un escabeau devant lui et se mit à monter. Il avait inconsciemment une expression expectative sur son visage. Il savait ce qui se passerait lorsqu’il donnerait la baguette au garçon. Ollivander pouvait déjà avoir un aperçu de la vie intéressante que mènerait le jeune Potter avec une baguette aussi étrange et puissante que celle qu’il allait recevoir.

Il parvint finalement à la plus haute étagère de son magasin. Dessus, se trouvait une seule et unique boîte d’environ vingt-cinq centimètres de longueur et dix centimètres de largeur. Elle était recouverte de poussière mais sous la saleté, se trouvait un bois noir d’ébène. La boîte en bois scintillait et les bordures étaient faites d’argent. Un joyau pourpre semblait être incrusté sur le devant de la boîte.

Ollivander saisit la boîte et entreprit de redescendre par l’escabeau. Il atteignit le sol et marqua une pause pour reprendre ses esprits. Son visage prit une sombre expression.

« Fabricant inconnu » annonça Ollivander attirant l’attention des Potter qui avaient attendu patiemment jusque là, sans chercher à savoir ce que le vieil homme faisait.

Leur regard paraissait observer intensément la forme partiellement dissimulée d’Ollivander. Le vieil homme se tenait raide dans son coin sous l’escabeau par lequel il était descendu. Les ombres de son magasin semblaient le couvrir d’obscurité car aucun des Potter ne parvenait à distinguer son visage. Son corps se remit en mouvement et Harry l’observa se retourner dans leur direction.

« Le bois dont cette baguette est faite, de même que l’arbre d’où provient ce bois…sont inconnus. » poursuivit Ollivander.

Il se dirigea vers eux avec une magnifique boîte noire dans sa main. Son pas était lent et mesuré si bien que Harry se demanda s’il y avait quelque chose de spécial dans les évènements qui étaient en train de prendre place devant lui.

« Le cœur magique de la baguette…est aussi inconnu. »

James Potter scruta le vieux fabricant attentivement ; c’était définitivement totalement différent de lorsqu’il avait reçu sa baguette. Ollivander plaça la boîte sur le comptoir et posa sa main dessus pour l’ouvrir.

« La seule chose que je connaisse à propos de cette baguette…est qu’elle fait vingt-trois centimètres de long. »

Il ouvrit la boîte et Harry jeta un coup d’œil à l’intérieur ; son intérêt avait été piqué au vif.

Dans un lit de soie rouge, reposait une baguette d’un noir d’ébène. Il y’avait un revêtement d’une teinte rouge sur le bois qui ressemblait à une légère brume rouge recouvrant la surface de la baguette. Elle avait un éclat inhabituel et bien qu’elle parût neuve, elle semblait ancienne. 

« Cette baguette existe depuis bien plus longtemps que moi » informa Mr. Ollivander. « Elle n’a jamais eu de maître…certains disent qu’elle est maudite…d’autres disent que ce n’est même pas une baguette…mais je sais qu’elle attend simplement que quelqu’un qui en soit digne survienne. »

James posa son regard sur son fils en se demandant ce qui pouvait bien être en train de passer par la tête de son fils. Harry maintient son apparence nonchalante ; il pouvait sentir que quelque chose clochait à propos de cette baguette. Il avança sa main lorsque Mr. Ollivander l’arrêta par des mots d’avertissement.

« Faites attention Harry. » prévint le fabricant en utilisant finalement son nom. « Je peux dire par votre approche que vous ne saisissez pas toute la gravité de ce qui va prendre place. »

« Maintenant ça suffit, je ne vous autoriserai pas à donner à mon fils quelque chose qui puisse le mettre en danger ! » s’écria James en avançant d’un pas protecteur. « Expliquez-vous ! Maintenant ! »

« Ce sujet est réservé à Harry seul… et c’est sa décision. » dit sereinement Ollivander sans regarder James. « Harry, ne pensez pas une seconde que cette baguette est comme celle de votre père ou de votre sœur. Voyez-vous cette baguette, si je puis dire est le mouton noir parmi ses paires »

Harry mit ses mains dans ses poches ; il poussa un bâillement comme s’il devenait plus fatigué au fil du temps. Cependant, il écoutait attentivement ce que le fabricant disait, ce qui était tout ce qu’Ollivander lui demandait.

« Chaque baguette est vivante et choisit son maître. » poursuivit Ollivander. « Toutes les baguettes forment un partenariat ; cependant cela ressemble plus à de la servitude qu’autre chose. La baguette exécute le sort que lui demande son maître si ce sort est réalisé correctement. Les sorciers ne traitent pas leur baguette comme leur égale, mais la baguette obéit toujours. »

Harry leva les yeux vers lui en se demandant où il voulait en venir.

« Cette baguette, par contre, n’obéira pas. Elle est libre et je n’ai aucun doute que lorsqu’elle sera votre, elle ne fonctionnera que si elle le veut bien. Elle ne se laissera pas contrôler par vous et on peut dire qu’elle possède sa propre volonté. »

« Donc c’est juste une baguette qui fait ce qu’elle veut. » résuma Harry avec un sourcil levé. Ses yeux étaient en train de se fermer lentement mais sûrement.

« Sous-estimer de quoi elle est capable…pourrait être très dangereux. »

Harry semblait avoir compris et il présenta de nouveau sa main.

« Alors, puis-je l’essayer ? »

Mr. Ollivander hocha la tête et lui présenta la baguette. James se tendit derrière Harry comme s’il s’attendait à ce qu’une énorme explosion se produise lorsque la baguette aurait reconnu son fils. Cependant rien ne se passa. Il n’y eut pas d’afflux de magie, ni d’étincelles.

Le magasin de baguettes demeura aussi silencieux que d’ordinaire et Harry examina la baguette. Il la brandit devant lui et la scruta du regard pendant un moment. Il ne sentit rien provenant de la baguette.

« J’imagine que je ne suis pas son maî… »

Harry se retourna vers Mr. Ollivander qui s’éloignait d’eux. 

« Vous pouvez prendre cette baguette gratuitement. » dit Mr. Ollivander. « Et Harry. » Ollivander se tourna pour faire face au garçon. « Ne vous en séparez jamais. »

Et sur ces mots Mr. Ollivander disparut dans l’arrière-boutique, laissant derrière lui un Harry au visage perplexe.

« Qu’est ce que ça voulait dire ? » demanda Harry à son père.

James se contenta de hausser les épaules mais repris bien vite son attitude espiègle et décontractée.

« Je n’en suis pas sûr, mais il dit qu’elle t’appartient et plus important que tout le reste…c’est gratuit. » déclara James avec un sourire enjoué.

Harry haussa un sourcil à son père avant de secouer sa tête.

« Maintenant, allons manger des glaces ! » s’exclama James avec un sourire éclatant.

 



Mr. Ollivander pénétra dans son bureau privé avec un air de satisfaction sur son visage. Il l’avait vu, leurs signatures fusionnant en une seule tout juste devant eux. C’était quelque chose dont il était sûr d’avoir été le seul témoin et la seule personne à le savoir.

« Mais je me demande…combattant indolent. » dit Ollivander pour lui-même. « La baguette vous a accepté comme son partenaire…mais choisira-t-elle tout de même de travailler avec vous ? »
 

 


Rose, sa mère, son frère et sa sœur étaient assis au lieu où ils avaient convenu de rejoindre son frère et son père. Elle était assise sur sa nouvelle malle magique. Sa tête reposait dans ses mains, elle avait eu une journée épuisante.

Elle entendit des bruits de flash et su que quelqu’un venait juste de la prendre en photo. Elle avait été traquée par les foules durant toute la journée, et avait reçu des centaines de cadeaux et d’articles gratuites de la part des différents magasins où elle s’était rendue. Les présents n’étaient pas si mal mais elle n’avait vraiment pas besoin d’autant.

Elle jeta un regard à ses frère et sœur cadets. Ils semblaient particulièrement heureux d’avoir reçu une glace, au vu de la vitesse alarmante à laquelle ils léchaient la leur, en en mettant un peu partout sur leur visage dans le processus. Lily leur essuya leurs petites frimousses avec un sourire aux lèvres en les entendant rire de contentement.

Elle baissa le regard sur sa propre glace au chocolat crémeux. Elle la mangeait plus lentement que ses frère et sœur mais elle disparaissait tout de même rapidement.

Rose regarda derrière elle pour voir son père et son frère arriver vers eux. Son père avait la tête baissée et regardait le sol. Lily et elle le remarquèrent instantanément.

« James, chéri, qu’y a-t-il ? » s’enquit Lily en se levant et en marchant en devant d’eux.

« Harry ne voulait pas avoir de glace. » dit James d’une voix qui ressemblait fortement à celle d’un tout petit.

Il boudait et donna un coup de pied à un malheureux caillou qui avait eu la malchance de se trouver sur son chemin. Lily sourit en entendant cela et lui présenta son cône.

« Tiens prends un peu de la mienne. »

Rose aurait pu jurer avoir vu des cœurs apparaître dans les yeux de son père.

« Tu sais que je t’aime toi ! » s’exclama James en embrassant sa femme sur la joue avant d’attraper la glace et de commencer à lui faire son sort...sans baguette.

Rose observa les pitreries de son père, amusée. On ne devinerait jamais qu’il était un Capitaine des Aurors ainsi qu’un professeur douloureusement strict et exigeant…elle avait encore les bleus de sa dernière séance d’entraînement pour en témoigner.

Son frère Harry, marchait juste derrière lui. Il avait son habituelle attitude nonchalante et désinvolte. Ses yeux étaient à demi-clos mais en même temps alertes, comme s’il était naturel pour eux d’être ainsi. Il poussa l’un de ses fameux bâillements et se dirigea vers elle.

« Tu as eu ta baguette ? » demanda-t-elle un peu curieuse.

« Oui…je crois… » dit-il avant de bailler à nouveau. « Je l’ai sur moi quelque part. »

Il leva les yeux vers elle et lui lança un lent sourire malicieux. 

« J’ai une telle goinfre pour petite sœur » dit-il.

Elle rougit, autant par embarras que par irritation.

« Et qu’est ce que c’est supposé vouloir dire ? » demanda-t-elle d’une voix stridente.

Il leva son doigt et le passa sur son nez. Il l’amena ensuite sous ses yeux et elle pu voir les restes de sa glace au chocolat étalés sur son doigt.

« Je pense que tu en as mis plus sur toi qu’en toi. »

Le visage de Rose s’embrasa et elle sentit que si la terre pouvait se fissurer et l’engloutir toute entière à ce moment, elle lui en serait infiniment reconnaissante.

’ Pendant combien de temps était-ce sur moi ? ‘ pensa-t-elle hystériquement en se souvenant du nombre de photos qu’on avait prises d’elle ce jour-ci.

Harry prit un mouchoir propre de ses poches et essuya son visage. Elle recula aussi plus vite qu’elle le put, plus embarrassée que jamais.

« Je peux très bien me nettoyer toute seule sans ton aide merci bien ! » cria-t-elle à moitié.

« Mais apparemment tu ne peux pas manger sans mon aide. » sourit malicieusement Harry.

Rose sentit son tempérament s’échauffer en entendant cela.

« Très bien vous deux, on y va. » dit Lily en arrivant à leur niveau.

Rose perdit en grande partie de sa colère mais foudroya son frère du regard. Ce fut alors qu’elle remarqua une cage derrière lui. 

« Qu’est-ce que c’est ? »

Harry se retourna et haussa ses épaules.

« Je ne suis pas vraiment sûr, nous l’avons eue à cet endroit avec les Hiboux, le propriétaire me l’a juste donnée. » dit Harry d’une voix désintéressée. « Il a marmonné quelque chose comme quoi c’était un oiseau problématique. »

Avant que Rose ne puisse questionner la santé mentale de son frère pour avoir accepté n’importe quel oiseau venu il se dirigea vers la cheminée et entra dans les flammes vertes. Rose fronça les sourcils pendant un moment puis fit de même.
 

 



Lily et James Potter étaient couchés au lit côte à côte avec des expressions inquiètes sur leur visage.

« Alors…sa baguette est la sœur de celle de Voldemort. » dit-il. 

Lily acquiesça avec inquiétude.

« Je ne sais pas quoi faire. » dit-elle.

« Ne t’inquiète pas à propos de ça…cela ne veut rien dire. » assura James. « Son destin est seulement lié au sien…c’est naturel qu’ils aient une certaine connexion…en outre sa baguette est faite de bois de Houx, celle de Voldemort était faite de bois d’if…ils sont diamétralement opposés. »

Lily soupira.

« J’imagine que tu as raison… »

« Je suis juste un peu plus perturbé par la baguette de Harry… »

Lily semblait avoir bondi hors des couvertures et était sur ses genoux sur le lit en le regardant avec des yeux troublés.

« Qu’est-ce qui ne va pas avec Harry ? » demanda-t-elle précipitamment.

« Hey, hey, calme-toi il n’y a aucun problème avec Harry…c’est juste que sa baguette est un peu étrange, c’est tout. » dit James en essayant de rasséréner sa femme.

« Etrange ? En quoi ? » interrogea-t-elle.

James la prit dans une étreinte et lui tapota le dos. Lily était très anxieuse lorsqu’il s’agissait de Harry. Lorsqu’ils étaient avec le reste de la famille, elle le dissimulait et était très stricte, mais lorsqu’ils étaient seuls elle manquait d’assurance quant à l’opinion que leur fils avait d’elle.

Ils avaient fait tout ce qu’ils pouvaient pour ne pas favoriser Rose, mais en plus d’une occasion ils avaient été obligés de dire non à Harry afin d’aider Rose. Son attitude paresseuse et sa maturité étaient interprétés par Lily comme un glacial sentiment de mépris à leur encontre. 

Elle avait demandé à son mari plus d’une fois si elle était une bonne mère et si Harry la détestait. Elle s’inquiétait à son sujet à s’en rendre malade et avait pointé du doigt le fait indéniable qui avait fortement ébranlé James lui-même.

Ils ne pouvaient se rappeler d’une seule fois où Harry avaient prononcé les mots ‘Je t’aime’.

James avait essayé de nombreuses fois d’évoquer un souvenir où le garçon aurait dit ces trois mots soit à sa femme soit à lui, en vain. Ce fut un fait qui fut à même de terrifier James Potter. Le garçon ne faisait ouvertement preuve d’aucune haine, mais ils en été venus à se demander si Harry dissimulait ses sentiments d’amertume envers eux.

« Il ira bien…ne t’inquiète pas. » assura James.

Lily hocha la tête sur son épaule et resserra leur étreinte.

Elle retourna se coucher en réitérant une fois encore la question qu’elle se posait pratiquement toutes les nuits avant de dormir. 

« Ai-je été une bonne mère…Harry ? »

 

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