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Elle rentra dans son dortoir d'un pas mesuré.

« Tu t'es trouvé un petit copain. » lança Pansy en s'asseyant sur le lit de Daphné.

Daphné haussa un sourcil inquisiteur en se dirigeant vers sa malle pour en ressortir un jean.

« Pourquoi sinon, passerais-tu toute la nuit hors de ton lit ? Quelqu'un a réussi à faire fondre la fameuse Reine des Glaces. »

Daphné haussa les épaules et se changea rapidement. Elle se dénicha un sac et mit à l'intérieur sa robe favorite ainsi que les photos de ses parents. Elle balaya brièvement les alentours du regard.

« Tu t'en vas ? » s'exclama Pansy. « Où vas-tu ? »

« Petrificus Totalus. » incanta-t-elle en dirigeant sa baguette vers Pansy. « Je te hais, Parkinson » murmura-t-elle dans l'oreille de la jeune fille pétrifiée. « Alors laisse-moi mettre les choses au clair. Tu dis quoi que ce soit sur moi, et je te tuerai. Cela ne sera pas lorsque tu t'y attendras, et ton imbécile de fouine qui te sert de petit copain ne sera pas en mesure de te protéger. Personne sur cette terre ne pourra m'arrêter. Tu me connais lorsque je suis déterminée. »

Elle pouvait voir la frayeur et l'acceptation dans les yeux de la jeune Serpentard statufiée.

Elle acheva de faire sa valise et lança un regard à la pièce qui avait été sa maison pendant six ans et elle haussa les épaules. Elle ne lui manquerait pas.

Elle réduisit le sac et ajusta ses robes d'école. « Je dirais bien que ce fut un plaisir, » déclara-t-elle à Parkinson « Mais ce serait un mensonge. »

Elle sortit du dortoir, passa la salle commune de Serpentard et fit un saut dans le donjon de Potions, avant de rejoindre Harry dans leur salle de classe usuelle, et une minute plus tard, ils quittèrent Poudlard pour la dernière fois.


« J'ai demandé à Harry comment nous avions réussi à partir en toute impunité avec tout ce que nous avions fait. Il m'a souri et m'a dit que les Golden Boys de Gryffondor avaient toujours considéré les règles davantage comme des conseils que de réels dictats. Mais ensuite il a souri de cette façon qui lui était propre et m'a avouée qu'il avait désactivé tous les charmes de surveillance de Poudlard, de sorte que même le Directeur ne puisse savoir ce que nous faisions.

« D'une certaine manière, c'est ainsi que je me souviendrai toujours de lui. Il était étendu sur un canapé, portant un jean qui était aussi doux que de la soie, et qui était moulé sur lui comme une seconde peau. Il venait juste de prendre une douche, alors ses cheveux étaient encore humides, et il ne portait rien d'autre.

« Il n'avait pas même remis ses lunettes. Ses yeux luisaient de cette façon spéciale qui le caractérisait lorsqu'il me regardait. »

Elle mit sa main dans sa poche et en sortit une petite photo. Elle lança un sort dessus, et une seconde plus tard une copie de la photo plus grande que nature apparut derrière elle.

Sur la photo, Harry levait sa main et la passait distraitement dans ses cheveux pour les rejeter en arrière, avant de lui faire un clin d'œil.

Elle posa son regard sur la foule. Cette photo serait sur les murs de toutes les adolescentes d'ici à quelques jours.

« Ce fut à ce moment que je le sus. Ce fut lors que je lui dis que je l'aimais. »

Elle baissa le regard vers la rangée de devant. Il semblait que Hermione, contrairement à la croyance populaire, ne le considérait pas purement comme un frère – car la manière dont elle fixait la photo était tout sauf platonique.


« Alors quel est le plan ? » demanda-t-elle.

Il était allongé sur le lit d'une chambre d'Hôtel Moldu dans laquelle ils avaient élu résidence.

« Dobby a découvert que Voldemort s'apprêtait à lancer une attaqur de Mangemorts cette nuit. Lorsqu'ils seront partis, nous irons à lui, et l'affronterons. »

« Cela aurait plus de sens de le faire avec de l'aide. » fit-elle observer d'une voix douce.

« Je leur ai demandé, je leur ai demandé à tous, » soupira-t-il. « Je les ai même suppliés; je ne leur ai rien dit de significatif. J'ai fait appel à notre amitié, mais ils ont dit non, chacun d'entre eux. Ils m'ont dit que je devais faire confiance à Dumbledore. »

Elle s'avança et s'assit à côté de lui.

« Qu'as-tu fait ? »

Il lui sourit.

« Je leur ai dit adieu avant de m'en aller. J'ai laissé à Ron ma cape d'invisibilité, Hermione une copie autographiée de L'histoire de Poudlard que j'avais commandée pour elle, et à Ginny la Carte du Maraudeur. »

« Tu les reverras. » fit-elle observer d'une voix légère.

« Pas de la même manière. » souffla-t-il. « Parce que j'ai changé, et pas eux. Mais le meilleur cadeau que je puisse leur offrir est la mort de Voldemort. Ainsi, ils pourront avoir la vie qu'ils désirent. Je leur dois au moins ça. »

Elle l'embrassa tendrement.

« Donc c'est à deux personnes qui n'ont plus rien à perdre, qu'il incombe de vaincre Voldemort ? »

Il opina lentement.

Elle sourit largement.

« Pour être honnête, je n'aurais pas voulu qu'il en soit autrement. »


Ron, Hermione, et Ginny avaient à présent des sillons de larmes sur leurs visages. Pour la première fois, elle se sentit un peu désolée pour eux. Ils avaient fait leur choix, plaçant leur confiance en Dumbledore, et ils en avaient payé le prix.

« Il nous restait vingt-sept heures ensemble avant de nous rendre au repaire de Voldemort. Ce n'était pas assez. Nous n'avions jamais assez de temps. En nous habillant ce matin, je me suis rendue compte que j'avais néanmoins finalement pris le temps pour apprendre à connaître cet homme, et qu'en retour, il m'avait révélé des facettes de lui qu'il n'avait jamais montrées à personne. »

Elle leva sa main, écrasant une larme importune qui glissait sur sa joue.

« Dobby est revenu, et le pauvre elfe pleurait. Mais même lui savait que nous devions le faire. Il comprenait qu'on ne pouvait pas demeurer là à regarder le mal dans ses œuvres sans rien y faire. C'était quelque chose que tout le monde ne comprenait pas. A chaque fois que quelqu'un mourrait, Harry le ressentait. A chaque fois que quelqu'un était torturé, il ressentait leur douleur. Il savait que cela continuerait tant qu'il n'aurait pas vaincu Voldemort.

« C'était son sens des responsabilités, sa noblesse, et tout cela qui définissait Harry James Potter. Je crois sincèrement que l'obliger à ne rien faire, était la plus horrible torture que vous auriez pu lui infliger. Son âme était en train de mourir à petit feu.

« Mais j'en étais reconnaissante, parce que cela voulait dire qu'il m'avait poursuivie, mu par la curiosité que j'avais fait naître en lui. Cela signifiait que, dans une tentative visant à se sentir vivant, il m'avait recherchée. Et en retour, j'ai aidé à le guérir. Je lui ai donné la chose la plus importante dont il avait besoin. Du soutien. »

« Ce fut la base de notre amour. »

Elle se sentait à vif, et découverte, trop découverte, trop vulnérable. Ce n'était pas censé se produire. Elle était supposée être en contrôle.


Ils apparurent avec Dobby dans les ruines d'une ancienne église.

« Typique. » renifla Harry. « Voldemort a un goût affreusement prononcé pour le dramatique »

Elle se força à ne pas glousser, à la fois à ses mots, et à l'expression de dégoût inscrite sur son visage.

« Attends ici. » lui sourit-il.

Il se retourna vers elle. Il ne dit rien, il n'en avait nul besoin. Ses yeux disaient déjà tout.

Avec un clin d'œil, il fit volte-face et entra dans l'église, en appelant Voldemort d'une voix forte.

Elle prit une profonde inspiration et le suivit silencieusement. Ils avaient su tous les deux qu'elle n'allait pas se conformer à cet ordre.

Voldemort était assis sur un trône d'un noir d'obsidienne, toisant Harry du regard, son familier, Nagini, à ses pieds.

Les trois s'asticotèrent, sifflant entre eux en Fourchelangue. Elle n'avait aucune idée de ce qu'ils disaient, mais peu après, Nagini se dressa sur ses anneaux et attaqua.

« Diffindo ! » cria-t-elle, en pointant sa baguette vers le serpent, forçant toute sa magie dans cet unique sort.

Elle entendit Harry lancer le même maléfice au même instant, et elle regarda avec fascination le sort le plus puissant qu'elle ait jamais lancé de sa vie se mêler à celui de Harry, avant de frapper le serpent géant.

Il y eut un moment d'immobilité absolue, avant que le corps de Nagini ne se fende en deux parties distinctes, mort.

Voldemort hurla – un hurlement de colère, de haine, de rage, et de perte.

« C'est le dernier de vos Horcruxes. » dit calmement Harry. « Dumbledore a découvert le reste, y compris celui que Regulus a volé. Cela se réduit maintenant à cela. Juste vous et moi. »

Voldemort se dressa de toute sa hauteur, le pouvoir irradiant de son corps.

« Deux contre un, voilà qui est difficilement juste, Potter. » lâcha-t-il.

Harry éclata de rire.

« Juste ? Je ne me rappelle pas que vous m'ayez jamais traité justement, espèce de monstre au sang-mêlé. »

Voldemort parut légèrement amusé par l'insulte.

« Fort heureusement, je ne suis pas seul. » Il esquissa un geste de sa main et trois Mangemorts apparurent.

« Occupez-vous d'elle. » ordonna-t-il. « Mais ne la tuez pas. Je suis certain que mes autres loyaux Mangemorts désireront y goûter plus tard. »

Harry gronda, et elle réalisa qu'il avait eu raison. C'était un son vraiment très sexy.

Alors que Harry engageait Voldemort, les trois Mangemorts commencèrent à louvoyer vers elle.


Elle prit une autre gorgée d'eau, laissant la tension augmenter. Pendant une seconde, elle fut tentée de partir à l'instant sans leur dire la fin de l'histoire. Malheureusement, elle se ferait probablement écharper par la foule.


Elle tituba vers l'avant, des larmes coulant sur ses joues.

« S'il-vous-plaît » supplia-t-elle.

Ils éclatèrent d'un rire mauvais, sûrs de leur force, et le premier brandit son bras pour l'attraper. Elle s'avança et enfonça son genou aussi fort qu'elle le put dans son entrejambe.

Elle dirigea sa baguette vers le second Mangemort et cracha. « Avada Kedavra. »Le jet de lumière verte jaillit de sa baguette, terminant la vie du Mangemort.

Sans interruption, elle pointa sa baguette vers l'autre et gronda. « Diffindo. »

Le sort eut un effet similaire sur le Mangemort à celui qu'il avait eu sur le serpent.

Le Mangemort restant, qui était sur ses genoux devant elle, tomba à la renverse – elle ne s'était pas rendue compte qu'elle l'avait aussi touché avec le même sort. Elle l'examina rapidement, il était toujours en vie, mais elle s'écoulait rapidement de son corps.

Il était survenu un changement entre Harry et Voldemort, leurs baguettes semblaient liées par un rayon de lumière dorée, et cela semblait à présent être une bataille de volontés. La lumière oscillait lentement entre les deux sorciers alors qu'ils pressaient leur magie l'un contre l'autre pour l'amener vers l'adversaire.

Mais alors Harry rompit le lien, et ouvrit ses bras, embrassant la magie qui venait de l'engouffrer.

Voldemort eut un rictus de triomphe, mais ce n'était pas terminé. Harry ne s'écroulait pas.

Elle déglutit convulsivement, nauséeuse ; elle pouvait voir la douleur dans laquelle était plongé Harry.

Mais ce fut alors que Voldemort tomba à genoux. Le Seigneur des Ténèbres hurla d'une voix emplie de douleur.

Du sang coulait sur le visage de Harry, provenant de sa cicatrice. Il s'avança, lentement, d'un pas mesuré. Et plus il s'approchait de Voldemort, plus fort le Seigneur des Ténèbres hurlait son agonie.

Harry s'agenouilla devant Voldemort et scruta ses yeux rouges-sang.

« Non. » supplia le Seigneur des Ténèbres.

Harry n'arrêta pas, et le Seigneur des Ténèbres devint soudainement raide et s'écroula, mort.

« Harry ! » cria-t-elle, accourant vers lui, et tombant à genoux à ses côtés.

« C'était le pouvoir qu'il ignorait. » murmura-t-il tristement. « Dumbledore pensait que c'était l'amour, tu sais ? » Il sourit de travers, paraissant légèrement amusé à la pensée que Dumbledore lui avait probablement dit la vérité. « Peut-être ça l'était. Peut-être était-ce l'amour qui m'a fait prendre ce risque stupide et canaliser son pouvoir. Ca aurait pu être l'amour qui m'a forcé à me comporter comme un conducteur de son pouvoir, puis le lui renvoyer à travers notre connexion. J'ai grillé son esprit de l'intérieur. »

« Shhhh. » souffla-t-elle, nettoyant son sang de son visage avec sa manche. Elle pouvait sentir des larmes se former au coin de ses yeux alors qu'elle posait son regard sur lui. Elle pouvait le sentir s'éloigner d'elle.

« Je suis désolé » murmura-t-il. « Je devais l'arrêter. »

« Je sais. » sanglota-t-elle.

« Tu m'as rendu heureux. » souffla-t-il, ses yeux sombres. « Tu étais ma raison. Tu étais mon amour. »

« Tu n'es pas autorisé à mourir. » Elle essayait d'être forte, mais cela sortit comme une supplique.

« Je t'aime Daphné. » dit-il, et ses yeux se fermèrent.

Et son monde vola en éclats.


Des larmes coulaient sur son visage tandis qu'elle préparait la conclusion de son histoire soigneusement conçue.

« Ce fut ensuite que j'ai lancé des sorts de détresse et je suis partie. Dobby m'a aidé à retourné à notre chambre où je me suis effondrée.

« A présent vous savez ce qui s'est réellement passé. »

Elle était vidée à présent ; elle n'avait plus de colère, plus de désir de parler. Elle ne pouvait pas regarder ses amis, et les autres. Tout était parti.

Elle glissa telle une ombre de la chaire et descendit les marches de l'escalier.

Rogue se dressait devant elle, mais elle n'attendit pas d'entendre ce qu'il avait à dire. Peu lui importait. Elle ne s'interrompit pas, et elle prouva qu'il n'avait pas prêté attention à son récit en lui donnant un vicieux coup de genoux dans l'entrejambe quand elle constata qu'il ne céderait pas la place.

Elle sortit de l'église, la tête haute, ignorant les appels qui l'enjoignaient de rester. Le public qui avait vu sa prestation sur les écrans se fendit encore en deux sur son passage, lui créant une sortie facile. Certains d'entre eux articulèrent un 'Merci' à son encontre.

Que signifiaient leurs remerciements ?

Rien.

Elle passa les portes et retira le ruban émeraude qui retenait ses cheveux, les laissant cascader sur ses épaules, et elle plaça le ruban dans le sac à peau de serpent qu'elle portait.

Une Aston Martin DB7 s'arrêta à son niveau, et elle monta.

« Ca va mieux ? » demanda-t-il.

Elle hocha la tête et s'appuya contre lui, posant sa tête sur la veste en peau de serpent qu'il portait.

Il relança le moteur, et la voiture répondit immédiatement, les transportant au loin.


« Tu ne vas pas mourir, pas si j'ai mon mot à dire. » jura-t-elle.

Il avait toujours un pouls. Elle se précipita sur son sac et en sortit la potion de guérison qu'elle avait volée à Poudlard.

« Bois-le, fichu Golden Boy. Je ne te perdrai pas maintenant ; j'ai investi bien trop de moi-même en toi. »

Harry était inerte, elle vérifia son pouls – il était parti.

Elle saisit son poignet gauche avec sa main droite, et plaça la paume sur sa poitrine. Elle compta dans sa tête alors qu'elle pressait, presque au trois quarts dans sa poitrine, en utilisant la paume de sa main.

Elle répéta le geste plusieurs fois, avant de changer. Elle rejeta la tête de Harry un peu en arrière et vérifia que son arrivée d'air était convenable.

Elle plaça ses mains directement au dessus de son cœur et raffermit ses coudes. Elle se pencha, compressant ses poumons quinze fois avec une pression égale, avant de s'arrêter et de poser ses lèvres sur les siennes, exhalant, et gonflant par la même ses poumons.

Elle ne savait pas combien de fois elle répéta ces gestes, mais elle refusait de le laisser partir. Une défaite, même causée par la mort, n'était pas quelque chose qu'elle accepterait, et elle savait qu'il se battrait aussi.

Elle exerça encore une pression sur sa poitrine, et il se mit à tousser. Presque violemment, elle enfourna la potion dans sa gorge. Il toussa en avalant, mais cela commença à faire son effet presque immédiatement.

« Hey. » chuchota-t-elle, alors que ses yeux s'ouvraient.

« J'ai vu la lumière. » murmura-t-il. « Je pouvais entendre mes parents et Sirius. »

« Tu voulais y aller ? »

Il secoua sa tête.

« Pas sans toi. »

Elle sourit et laissa reposer sa tête sur sa poitrine pendant une seconde.

« Je ne veux pas y retourner. » souffla-t-il.

« A Poudlard ? »

« Dans le Monde Sorcier. »

« Alors nous n'y retournerons pas. » statua-t-elle. « Nous organiserons notre tour du monde, et nous arrêterons quand il nous plaira. »

« Ils me pourchasseront. »

Elle lui lança un sourie rusé.

« Dumbledore est un homme très intelligent. »

« Vraiment ? » interrogea-t-il sceptique.

Elle mit sa main dans son sac et en ressortit un flacon. Elle prit avec douceur un cheveu de sa tête.

« Potion du Polynectar de la réserve privée de Rogue. »

« Et nous avons un Mangemort qui va nous aider. »

Elle se dirigea vers le Mangemort moribond et força le Polynectar dans sa gorge. Il se transforma quelques instants plus tard en une parfaite réplique de Harry, juste avant de mourir, rendant ainsi le changement définitif.

Elle sourit et lança un sort qui transforma la tenue du mage noir en vieux vêtements que Harry avait l'habitude de porter.

Il était sur ses pieds à présent.

« Dobby. » appela-t-il.

L'elfe apparut, une expression extatique sur le visage, et le trio disparut.

 

Fin